I d e n t i t é
N o m : Gabrielle
P r é n o m : Oslyn
 g e : 22 ans
D a t e d e N a i s s a n c e : 22 mai 1987
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V o t r e C a s
G r o u p e S a n g u i n : AB
P h o b i e s :
(*) La première phobie apparue chez Gabrielle est sans nul doute sa peur des murs blancs.
_ Demandez à son ancien entourage, ils vous en parlerons en riant.
"Gabrielle ? Ah oui. Un sacré numéro celle-là ! Dire qu'elle se trimballait sans cesse avec une bombe de peinture dans son sac. Dés que le mur était blanc, pouf, elle taguait ! Qu'est ce qu'elle a pu se faire engueuler à ce sujet ... Et la tronche que tirait le CPE quand elle expliquait pourquoi !"
Une pause, l'étudiant tire une latte de sa cigarette.
"Hein ? D'où ça lui vient ? On a jamais su en fait. On avait beau lui demander ... Ah, dommage qu'elle soit devenue cinglée ! Vous pouvez plus trop lui poser la question. Peut être si vous demandez à sa mère... Elle est un peu gâteuse mais ..."
_ Si vous suivez les conseils de son vieux camarade de classe, il est peu probable que vous obteniez l'information. L'âge aura eu raison de la sainteté d'esprit de la vieille femme.
"Gabrielle ? Connais pas ..."
Une pause, elle attend devant la cafetière vide. Mais le café ne coule pas. Et pour cause : elle ne fonctionne plus depuis bon nombre d'années.
"Hein ? Ah oui peut être bien ... maintenant que vous le dites ... Peur des murs blancs ? J'en sais rien moi ! Oh y avait peut être bien peu de couleurs dans la maison mais quand même ... "
(*) La seconde phobie de Gabrielle va avec la première. Sa peur de l'ordre la fais entrer dans un trouble dévastateur. Le sujet ressent alors le besoin irrépressible de tout déranger. A la fin, la pièce ne ressemble plus qu'à un amas chaotique de papiers, objets en tout genre. Si elle passe à proximité d'une chambre ouverte et bien rangée, elle s'y introduira plus tard pour y remédier. Ce qui pose problème pour les résidents qui ont la phobie inverse. Les infirmiers sont toujours obligés de laisser trainer bon nombre de choses un peu partout dans sa chambre pour qu'elle se sente en sécurité.
(*) Ne reste alors plus qu'à aborder sa peur des mots trop longs. Plus spécifiquement, des mots trop longs et/ou compliqués. Cette phobie est apparue au collège, directement liée à ses difficultés scolaires et à la pression parentale sur le sujet. Depuis, on ne peut qu'utiliser des mots simples pour lui parler, sauf quand Corniva s'en mêle...
M a l a d i e :
(*) La maladie de Gabrielle n'est autre qu'un trouble identitaire dissociatif, diagnostiqué à l'aube de ses 18 ans. Mais écoutez-la plutôt, ce sera toujours plus instructif.
_ "Gabrielle ?"
Elle se balance sur sa chaise en jetant des regards fréquents sur les côtés, plus fréquemment sur la droite.
"Ah non non non, moi c'est Corniva... Mais oui, mais oui, elle va revenir ... Quand ça ? ..."
Un silence. Corniva réfléchit.
"Sais pas..."
Elle continue à se balancer et ouvre les yeux un peu plus grand, fixant un point au hasard devant elle. Même lorsqu'elle tourne la tête, son regard reste vide et vague, et fixe aussi. Comme un robot.
"Arrêtez ça tout de suite."
Elle se fige et recule, effrayée.
"Moi je m'en fiche mais, ces mots là... Faut pas les dire. Ah non non non, pas les dire ... Gaby se fâche sinon."
Elle se penche et murmure sur un ton de confidence.
"Mais pour ce que j'en ai à faire. Celui qu'elle déteste le plus c'est anticonstitutionnellement. Parait que c'est celui là qui l'a rendue maboule... Héhé. Mais moi, chuis pas cinglée comme elle."
_ Un mouvement de recul brusque, puis l'expression change. C'est de nouveau Gabrielle.
"L'écoutez pas. Elle est méchante. Moi c'est Gabrielle. Mais lui dites pas ce que je vous ai dis. Elle m'en voudrait. J'ai un peu peur de Corniva..."
On lui apporte quelque chose.
"Oh ! Mon plat préféré ! Vous voulez goûter ?"
Elle est radieuse, contrairement à la Corniva perturbée qui l'a précédée. Naturelle, joyeuse, bavarde. Si Corniva n'était pas là, on la penserait presque normale.
"Quoi ? Pourquoi je suis là ? .... Hummm..."
Elle réfléchit, un doigt sur le menton, le regard vers le plafond. Mais elle le détourne vite : le plafond est blanc.
"Trouble de la personnalité ... je crois ... oui c'est ça c'est ça. Mais ce n'est pas ma faute si Corniva s'amuse. Elle joue à cache cache. J'ai beau leur dire... Ils croient que je mens. Mais je sais bien moi : à chaque fois qu'ils viennent, elle est partie quelque part. Toujours ! Et après je suis la menteuse ..."
Elle regarde autour d'elle, le sourire aux lèvres : tout est en désordre. Elle se sent bien.
"Quoi? Ah non non ne touchez pas à ça.... Hein? Oui oui ça va au sale mais ... je vais être obligée de tout ranger de nouveau sinon ..."
Et elle dit vrai, sa conception du rangement est juste un peu différente.
"Hein ? Bon oui oui, merci d'être passé"
Aujourd'hui, vous avez de la chance, elle est dans un bon jour. Mais parfois...
P a r t i c u l a ri t è s : Quelque chose d'anormal chez vous ? Il est temps de nous en faire part.
A u t r e s : Si vous pensez qu'il est utile de mentionner autre chose sur vous, dites le.
C o m m e n t v o u s r e s s e n t e z v o u s f a c e à v o s s o u c i s ? Par exemple, quel est l'opinion de vous même, en sachant qu'on vous juge de différent. Ou alors, comment prenez vous le faites que vous êtes malade... ou tout autre chose. Développez.
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V o t r e Description
P h y s i q u e : Décrivez vous. De la tête, aux pieds.
C a r a c t è r e : Décrivez vous. Votre comportement. Tout.
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(je la fais en deux parties... C'est bien loin d'être terminé mais bon xD J'ai pris pas mal de temps sur les phobies et la maladie ... j'espère que cette façon de décrire tout ça vous convient O___o)